Vers un rassemblement ... intérieur !
Au coeur d'une société qui se divise chaque jour un peu plus, qu'il s'agisse de communes grandes ou petites, rurales ou urbaines, de groupes ou d'associations, de familles voir de couples, le tissu social se déchire sous nos yeux. Je ne vous cache pas un certain désarroi face à cette situation, d'où mon silence - entre autres - sur ce blog.
J'ai oeuvré depuis près de trente ans afin de générer des mouvements intérieurs et extérieurs vers des relations humaines plus justes et alignées vers l'authenticité de l'Être, facilité de nombreux espaces vers la révélation de l'intelligence collective, accompagné les systèmes et organisations qui ont eu à coeur de dénouer leurs noeuds, sans compter les nombreux espaces où j'ai été invitée à fédérer avec tant d'autres ami.e.s "transitionneurs" et compagnons de route vers un monde meilleur ...
J'y ai fort heureusement accumulé au fil des ans, "un crédit foi en l'humanité" conséquent.
Ayant passé ces derniers mois à observer la situation dans le Monde, à lire, étudier et questionner sur la possibilité d'un revirement de situation vers le bien commun, et non "le monde d'avant" ... Hélas, le sujet ne semble pas d'actualité. Il est aisé de constater que les oppositions, les antagonismes et les luttes de pouvoir s'intensifient voir se renforcent plutôt qu'elles s'amenuisent. Certains "sésames" mis en place dans notre société sont, avec tant d'autres clés systémiques, à l'origine de multiples fractures. Quand à leurs prolongations dans le temps, elles représentent hélas, non pas des "sésames" qui ouvrent les portes, mais bien des murs visibles et invisibles posés en contre ordre de la reliance interpersonnelle et collective. Les systèmes de gouvernance sont piqués par une mouche invisible qui amplifie dans de nombreux espaces la rupture de l'unité tout en énonçant le contraire. En bref, le temps de la reconstruction est bien un temps de récession, voir de régression des libertés au-delà de permettre la responsabilité individuelle et collective de renaître de ses cendres, et de facto de permettre une liberté d'actions, afin de vivre selon des aspirations et élans constructifs.
Comme Jung l'évoquait :
On ne peut voir la lumière sans l'ombre,
on ne peut percevoir le silence sans le bruit,
on ne peut atteindre la sagesse sans la folie.
Nous y voilà, Alleluyah !
Alors, j'ai l'élan et le goût d'un retour à l'essentiel, de ce temps d'écoute du coeur et du corps, de me relier à cet espace précieux d'enseignement offert à chaque instant. Non pas comme un retrait du monde mais bien au contraire, comme une traversée qui me relie au monde en ayant comme pont de reliance, le coeur.
Et puis j'ai l'élan de vous saluer via ces quelques mots ...